L’Assemblée du Groupement Local de Coopération Transfrontalière (GLCT) Grand Genève s’est tenue ce jeudi 27 novembre à Genève. À cette occasion, les élus ont procédé à l’élection de leur nouveau président : Nicolas Walder, Conseiller d’État genevois en charge du département du territoire. Il succède à Antonio Hodgers, président du GLCT depuis 2018.
Âgé de 59 ans, Nicolas Walder a occupé plusieurs fonctions politiques majeures, notamment celle de Conseiller administratif de la Ville de Carouge, avant de siéger au Conseil national de 2019 à 2025.
Dans son allocution, il a appelé à renforcer les missions du GLCT pour répondre aux défis du bassin de vie transfrontalier en pleine évolution. Il a souligné que les enjeux du Grand Genève dépassent largement l’échelle cantonale et nécessitent une coopération étroite pour réduire les inégalités territoriales et faire progresser l’ensemble de la région.
« Le GLCT doit demeurer un lieu d’échange politique transfrontalier où l’on se parle franchement, où l’on décide ensemble, en complémentarité avec toutes nos autres instances communes. Nous devons multiplier les synergies, dans tous les domaines, autour de ce bassin de vie qui est le nôtre. Je nous encourage, nous élus du GLCT Grand Genève, à aller plus loin avec courage et ambition, à innover ensemble et à construire un modèle de coopération transfrontalière dont nous pourrons être fiers. »
Nicolas WALDER, conseiller d’État genevois, délégué aux affaires régionales et transfrontalières, lors de la signature des Accords transfrontaliers sur les infrastructures de mobilité, le 27 novembre 2025 à Genève. © Luc Frey
Cette élection intervient le même jour que la signature de trois accords transfrontaliers historiques portant sur le financement des infrastructures de mobilité.
Entre 2026 et 2032, près de 182 millions de francs (192 millions d’euros) seront investis par les signataires, à savoir l’État de Genève, l’État français, le Département de l’Ain, le Département de la Haute-Savoie, Pays de Gex Agglo, Thonon Agglomération, la Communauté de Communes du Genevois et le Pôle métropolitain du Genevois français, afin de renforcer les alternatives à la voiture individuelle et d’améliorer la cohérence des politiques publiques en matière de mobilités. Ces accords illustrent une démonstration concrète de la mise en pratique de la coopération transfrontalière.