La gare ferroviaire de Genève – Eaux-Vives est desservie par quatre lignes (L1-L4) du réseau express régional franco-valdo-genevois « Léman Express ». Elle est située dans le quartier des Eaux-Vives, entre les stations de Chêne-Bourg et de Champel. Elle fut jusqu’en 2011 le terminus de la ligne d’Annemasse à Genève – Eaux-Vives. Rouverte le 15 décembre 2019, cette gare constitue par son importance, la 2ème gare du Canton de Genève, après Cornavin.
L’interface est à la fois une plateforme multimodale qui permet une connexion efficace, rapide et confortable aux différents modes de transports, et un espace public d’appropriation qui accompagne le développement urbain d’un nouveau quartier dans la ville dont il est l’élément structurant. Il s’agit par conséquent d’un espace public pluriel, propice aux sociabilités, à vocation à la fois régionale et locale.
Enjeux du projet :
- Optimiser les flux des différents modes de transports présents sur le site ;
- Rendre lisible et permettre des relations efficaces et confortables entre les émergences CEVA et les autres modes de transport et les accès aux nouveaux bâtiments ainsi qu’aux quartiers existants ;
- Offrir, par son aménagement, une unité à l’ensemble de l’interface en mettant en valeur les spécificités du lieu (topographie, ouverture visuelle…) ;
- Offrir des espaces publics permettant le transit et une appropriation des usagers.
Principaux axes développés pour l’interface de la gare de Genève – Eaux-Vives :
- Donner une lisibilité au lieu afin de faciliter les transferts modaux autour de chacune des émergences ;
- Permettre des transbordements aisés entre modes de transports repartis des quatre côtés de la gare, vers la route de Chêne et le nouvel arrêt de tramway, vers l’avenue de la Gare des Eaux-Vives et les arrêts de bus et les places taxis, vers le chemin Frank-Thomas et la route de Frontenex pour les arrêts de bus et les quartiers d’habitations ;
- Utiliser la topographie du lieu pour offrir des espaces aux ambiances et fonctionnalités différentes mais complémentaires ;
- Penser des espaces aux dimensions appropriées afin de permettre une cohabitation des différents usages et éviter les conflits liés aux divers modes et rythmes des utilisateurs.
Mesure 10-3c – Cette mesure a fait l’objet d’un cofinancement fédéral de 5,24 MCHF dans le cadre du Projet d’agglomération 1
© Serge Fruehauf
